Village nature

La cisse & la loire

Notre village est bordé par la Loire et traversé par la Cisse, abritant une riche biodiversité.

 

La Loire :

 

En Indre-et-Loire, la Loire de Candes-Saint-Martin à Mosnes est protégée notamment pour les diverses espèces d’oiseaux qui nichent ou migrent sur les îles sauvages de la Loire.
Préservez l’éco-système lors de vos balades le long de la Loire, soyez respectueux des lieux et des animaux.
Retrouvez la cartographie de l’Indre-et-Loire : Espaces protégés en Indre-et-Loire
La Loire fait partie du réseau Natura 2000 qui est un ensemble de sites naturels, terrestres et marins, dont l’objectif est de contribuer à préserver la diversité biologique sur le
territoire de l’Union Européenne. Ce réseau concilie préservation de la nature et préoccupations socio-économiques.

 

Maison de la Loire :

 

60 quai Albert Baillet – 37270 Montlouis sur Loire
Renseignements du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h à 17h Tél : 02.47.50.97.52
site internet : https://maisondelaloire37.fr

La Cisse :

 

Le Syndicat Mixte du Bassin de la Cisse met en place une gestion durable de nos rivières et de nos ressources en eau au travers d’actions concrètes et de gestions de projets
de réhabilitation et d’aménagement.
www.syndicat-cisse.fr
L’une des missions principales du SMB CISSE est la protection de la biodiversité animale et végétale. Parmi ces espèces, certaines subissent de telles pressions qu’elles en
deviennent en danger de disparition. Préservons leur habitat !

 

Voici quelques espèces rares que vous pouvez admirer à Noizay, bonne balade et bonne recherche.
Ci-dessous : Busard des Roseaux, Thecla du bouleau, Agrion de Mercure et Grenouille rousse

 

photo d'un bussard photo d'un papillon photo d'une libellule photo d'une grenouille

Noizay, Paradis des pêcheurs ?

Le Village de Noizay est traversé d’Est en Ouest par deux cours d’eau connus pour leur grande accessibilité pour les pêcheurs débutants ou confirmés. La Loire, que l’on ne présente plus, sauf, pour dire qu’il est le plus long fleuve sauvage d’Europe et la Cisse traversant langoureusement notre Village en séduira plus d’un, pour le charme qu’elle dégage. L’Étang « Ile Perchette » d’une superficie de 24 hectares, est un espace piscicole privé mais accessible au public sur réservation. On l’aura compris, toutes les espèces de poissons se rencontrent sur notre territoire de pêche. Gardons, ablettes etc... pour les plus petits et, enfin Carpes, brochets pour les sportifs dans l’étang.Pour tous renseignements : www.fedepeche37.fr

Loire à vélo

La Loire à vélo et ses boucles locales forment un parcours cyclable unique en France. Il permet de voyager ou de se balader sur des chemins balisés et de pouvoir admirer les paysages ligériens. La Loire à Vélo est connectée à des itinéraires cyclables locaux. Aménagés par la communauté de communes du Val d’Amboise (CCVA) en partenariat avec d’autres territoires, ces boucles permettent de profiter des beautés de nos campagnes : forêts, vignes et châteaux (Amboise, Chenonceau).

Retrouvez-les sur le site de la CCVA à la page : http://www.cc-valdamboise.fr/sortir/sport/

Depuis Noizay, vous pouvez emprunter le parcours de la Loire à vélo : https://www.loireavelo.fr/carte/

Le vignoble

Le vignoble du village de Noizay fait partie de l’appellation Vouvray, appellation très ancienne puisque d’aucuns affirment que Saint Martin, pendant l’édification de l’abbaye de Marmoutier vers 370, aurait fait planter les premières vignes sur les côtes de Vouvray…

 

Le vignoble de Noizay couvre les coteaux nord de la vallée de la Cisse et les pentes des vallons perpendiculaires. Il est planté d’un seul cépage : le pineau blanc de la Loire, ou chenin. En fonction de l’érosion naturelle on y rencontre deux types de sols reposant sur le plateau calcaire appelé « tuffeau », et convenant bien à la culture de la vigne:

 

Les « perruches » : ce sont des terres argilo-siliceuses, avec en abondance des silex en surface qui permettent un bon assainissement du sol ;

Les « aubuis » : situés dans la partie basse du coteau, ce sont des sols argilo-calcaires pierreux, terres chaudes, fertiles et perméables sur lesquelles le chenin se plaît
particulièrement bien.

 

La vinification

 

Le vin de Vouvray se rencontre sous trois formes:

Le vin tranquille qui selon les années, la situation des parcelles et la méthode de vendange, sera moelleux, demi-sec ou sec ;

Le pétillant dont la pression, comprise entre 1 kg et 2,5 kg/cm2, fait ressortir les qualités olfactives naturelles, spécifiques à l’appartenance au terroir ;

La méthode traditionnelle, grâce à une quantité de liqueur plus importante, a une pression supérieure à 3,5 kg/cm2.

Ces deux vins effervescents, élaborés uniquement à l’intérieur de l’appellation, ont une originalité commune : ils vieillissent parfaitement et conservent longtemps leur légèreté naturelle et leur fruité. Quant au vin tranquille, en fonction des années, il se conserve pendant plusieurs décennies. Fruité quand il est jeune, il acquiert au fil du temps des arômes de compote de poires, de gelée de coing, de miel, de fruits confits et de prunes cuites. Le vin tranquille ne vieillit pas, il mûrit.

 

Le stockage

 

Le stockage des vins tranquilles et effervescents est réalisé en général sous le vignoble, dans les caves troglodytiques creusées dans le « tuffeau » où l’on rencontre les conditions
idéales de conservation : température constante de 10° à 13°C. et une humidité voisine de 100 %.

Balade & patrimoine

L’Église Saint-Prix

L’église de Noizay est placée sous le patronage de Saint-Prix (ou Saint-Priest). Ce prêtre d’Issoire ordonné évêque de Clermont le fut une année – l’an 666 – placée sous de bien sombres auspices. Proche de la cour du roi Childeric II, Priest défendit ardemment la cause des petites gens contre les puissants et l’aristocratie auvergnate, qu’il dérangeait, ourdit contre lui un complot. Il fut assassiné en 676. D’abord loué en Auvergne, il le fut ensuite dans toute la France.

Si une église à Noizay est mentionnée en 886, il semblerait que l’existante, par ses plus anciennes maçonneries, soit datée de la fin du XIe siècle. De style roman, celle-ci prit un visage romano-byzantin au commencement du XVIe siècle. Ses rénovateurs projetaient alors de lui associer un très haut clocher, mais le sol trop instable pour supporter une telle charge, et des finances peut-être pas assez solides, seule sa base fut érigée et fut réemployée dans la construction du bas-côté sud de l’église conduisant à la chapelle dédiée à la Vierge. De ce siècle, Saint-Pix a conservé des vitraux et une pietà aujourd’hui restaurée après avoir traversé cinq siècles d’histoire et de passion. Au XIXe siècle, la rénovation de l’édifice allait modifier son apparence, reprenant sa façade et érigeant le clocher tel que nous le connaissons. C’est l’atelier Lucien-Léopold Lobin, maître verrier, rue des Ursulines, à Tours, qui réalisa les vitraux de Saint-Vincent et bien sûr, de Saint-Prix, conservés en son chœur. D’autres trésors habitent ce lieu de paix et de spiritualité, telles les stalles du XVe siècle sur lesquels des yeux avertis sauront, comme les vôtres, s’arrêter. Actuellement, de cruciaux projets de rénovation, initiés par la commune, sont en cours, le temps ne manquant jamais d’ourdir contre la pierre, même la plus sainte, son propre complot, ce à quoi des femmes et des hommes de bonne volonté, à Noizay, s’opposeront toujours.

Le Château de Noizay

La fière demeure du XVIe siècle a senti s’abattre sur elle le souffle de la grande Histoire. Édifié au XVIe siècle, le château fut reconstruit par Georges de Vercle et Andrée, dame de Noizay, sur l’emplacement d’un château féodal connu dès le XIIe siècle, et fut l’un des théâtres de « la conjuration d’Amboise », à l’origine des terribles guerres de religion entre catholiques et protestants. Ces derniers, en 1560, décident d’enlever le jeune Roi François II qu’ils estiment prisonnier de la puissante famille catholique des Guise.

Le Prince de Condé, chef de file des protestants, choisit Jean du Barry, seigneur de la Renaudie, pour mener à bien cette périlleuse opération. Sachant François II à Amboise, La Renaudie rassemble au château de Noizay ses troupes dirigées par Castelnau. Le Duc de Guise, bien informé, ordonne au Duc de Nemours de l’assiéger. La bataille est terrible. La Renaudie, blessé par une flèche d’arbalète est fait prisonnier, ramené à la Cour d’Amboise et pendu au balcon du château avec ses partisans. Du fief de Noizay pris d’assaut et partiellement détruit, il reste quelques vestiges dont un portail fin XVIe située à la Rochère (à l’ouest) ainsi qu’une tourelle d'angle début XVIe et onze contreforts construits antérieurement à Ouche (à l’est). Devenu relais Château en 1992, le château emblématique du village abrite toujours dans l’entrée principale ce fabuleux escalier tournant en bois qu’éclairent des vitraux à l’effigie des deux figures auxquelles l’Histoire l’a attaché : d’un côté Jean du Barry, de l’autre, Castelnau.

Le Grand Coteau

Achetée en 1927 pour disposer d'un lieu de travail calme et recevoir ses contemporains tels que Colette, Jean Cocteau, Paul Eluard, Picasso et bien d'autres, cette maison au cœur du vignoble sera la demeure du musicien et compositeur Francis Poulenc jusqu'à sa mort en 1963. Cette occupation a permis au Grand Coteau de faire partie des immeubles protégés au titre des monuments historiques depuis le 1er juin 1973.

Peuvent ainsi être consacrés la façade et les jardins à la française ainsi que la toiture, cette inscription permettant de conserver l'allure de la maison tel que Francis Poulenc y vécut. Le salon de musique de Francis Poulenc se trouve aujourd'hui intact. De plus, les jardins à la française préservés ont été dessinés par Francis Poulenc. Le salon de musique et les jardins sont ouverts à la visite pour la première fois depuis le 15 juillet 2019, quelques semaines pendant l'été.

La rochère

L’habitat troglodytique de La Rochère constitue une originalité propre à la Touraine. On peut raisonnablement estimer que ces lieux furent occupés dès le « début des temps ». Ces cavités naturelles devenant au fil du temps, des lieux de vie, étaient creusés sans plan établi…et, évoluaient au gré des besoins familiaux.

Avant, de devenir des résidences recherchées et notamment des sites insolites touristiques. Ces habitations furent très longtemps occupées par une population viticole et agricole. La stabilité de la température et de son degré hygrométrique en fit des lieux appropriés pour la conservation de ses vins d’Appellation AOC de Vouvray. Enfin, pour la petite histoire (ou la grande), La Rochère portait le nom de « Hébergement et Prévôté de La Rochière, ou Basse Roche » dès la fin du 14 ème siècle, puis Rochère au XVIIIe siècle. Cet ancien fief avec Prévôté relevait de Rochecorbon. D’ailleurs, une ancienne Salle des Gardes était situé au 45, route de La Rochère (aujourd’hui Atelier du Peintre). Le site de La Rochère est en position dominante et d’observation sur les chemins environnants mais aussi sur la Cisse, rivière, un temps navigable. Son exposition plein Sud favorise un ensoleillement constant, propice à la conservation du rocher, mais aussi à la conservation de la chaleur dans son habitat. Vu du ciel, on remarquera l’étendue du plateau viticole (cépage Chenin) et ses jardins accrochés à flanc de coteaux dévalant jusqu’à la Cisse.